Dans cette interview, Djamila Boukhalfa explique comment le mind mapping l'a aidé à surmonté les épreuves rencontrées.
Elle a également partagé ses connaissances en matière d'efficience, encourageant le public à faire le premier pas vers une meilleure neuro-efficacité.
Cet échange est également l'occasion pour Djamila de présenter son parcours et la façon dont elle surmonta.
Retranscription
Saïd Amzil
Salam les Impacteurs j'espère que vous allez bien. Bienvenue dans ce nouvel
épisode d'impact. Ça faisait longtemps qu'on ne vous à pas présenter des talents. Aujourd'hui, nous accueillons Djamila.
Djamila, je te laisse te présenter. Je veux tout savoir.
Djamila Boukhalfa
Merci à toi pour accueillir. Je m'appelle Djamila Morante dès 6 ans et je suis également formatrice de profession depuis 2016. Dans un premier temps, je tra- vaille dans un centre de formation pour accompagner des apprentis à l'environne- ment économique et juridique.
Ce que je ne fais plus actuellement, mais j'ai tou- jours été formatrice et depuis 2008. J'ai rencontré le Mind mapping et tout ce qui touche à la neuroefficience.
Saïd Amzil
Comment a rencontré Mind mapping?
Djamila Boukhalfa
En vérité, je vivais des moments difficiles à ce moment-là. C’était très compliqué de ma vie. Je me souviens que j'avais cité ça dans le groupe d'entraide. Je souhaite me focaliser sur une information pour éviter d'être trop focalisé sur les tornades.
Saïd Amzil
Ce n'est pas une tornade, mais les tornades.
Djamila Boukhalfa
Oui, je me rappelle que c'était une année noire, particulièrement changeante
au niveau émotionnel. Je me suis dit :
"Allez, focalise sur autre chose !".
Je me suis focalisé sur le développement personnel.
J'ai investi en moi de manière très, très concrète. En réalité, j'ai rencontré le mind mapping la lecture rapide. Dès que j'ai découvert l'outil, j'ai dit :Wow ! C'est très puissant. J'ai testé sur moi et ça remettait de l'ordre dans mes idées, dans ma tête et finalement dans ma vie.
Saïd Amzil
C'est quoi tes premières utilisations avec le mind mapping? Qu'est-ce qui t'a fait faire "Wow" ? Tu rencontres le mind mapping la technique de mettre sur papier ses idées ? Qu'est-ce qui a le plus marqué ? Qu'est-ce qui t'a plus surpris ? Et, puis affecté aussi dans le mind mapping?
Djamila Boukhalfa
Mais j'étais formatrice. Pas encore assez. À cette époque-là. Il fallait préparer les cours. Il fallait penser à beaucoup de choses et je n'avais pas le droit à l'erreur. Tu dois montrer l'exemple, etc. Et puis, en même temps, je vis une situation compliquée.
Ça m'aidait à chaque fois de tout poser à plat avant d'entamer un cours pour qu'il se passe au mieux. Donc, j'avais une visibilité globale sur tout ce que j'allais établir et le fait d'utiliser de la couleur et des picto, ça rendait l'exercice plus ludique. Puis, cela remettait de la clarté à chaque fois et un sentiment de clarté.
Saïd Amzil
Tu te dis : c'est un truc de fou ! J'aurais dû avoir ça à l'école. C'est quoi ce dé- lire-là?
Djamila Boukhalfa
Je l'ai utilisé avec des apprentis. Quand je voyais que d'une semaine à l'autre, ils arrivaient à retenir l'information, je me disais : c'est incroyable ! Je voyais que certains ; qui étaient plutôt dyslexiques accrochaient bien.
Et, je voyais que, finale- ment, ça leur faisait gagner un peu en confiance, parce que d'une semaine à l'autre, te rappeler ce qui a été vu ? C'est absolument génial pour certains. La concentration, c'est un énorme challenge aujourd'hui.
Saïd Amzil
Tu fais bien de le dire. On y reviendra tout à l'heure, car c'est un sujet important. Donc aujourd'hui, tu rencontres le mind mapping, tu es toujours formatrice dans le domaine du juridique. Après, comment tu fais la bascule avec qui tu es aujourd'hui, alors ?
Djamila Boukhalfa
En fait, Je me suis challenger a participé aux championnats de France de Mind mapping foulée. Quand j'ai entendu qu'il y avait à des championnats et que l'on pouvait aller en Chine. Je le suis dit : "il faut que je me challenge". À cette époque- là, j'avais trouvé un groupe pas très loin.
On se voyait régulièrement, ainsi il y avait une énergie collective aussi. Je me suis challengé à participer au championnat de France. Au début, quand je m'entraînais, je sentais que j'avais encore un peu mal. 2018, c'était une année hardcore.
Saïd Amzil
Qu'est-ce qui était hardcore ? Les tornades ? Franchement, c'est marrant. Excuse-moi, mais vraiment, il y a des choses intéressantes dans ce que tu viens de dire. Sans doute, aujourd'hui.
En ce moment même cet échange, qu'il y a des per- sonnes qui y vivent la tornade aussi. La météo n'est pas ensoleillée pour tout le monde. Quand on voit comme en tu en ris aujourd'hui, c'est comme si tu avais re- cadré cette information-là.
Djamila Boukhalfa
Je pense que c'était une préparation...
Saïd Amzil
Le service militaire de la vie. Haha !
Djamila Boukhalfa
Je me suis rendu compte que finalement, des tornades, on va en rencontré
tout au long de la vie sur le plan personnel ou professionnel. J'ai vu ça comme une sorte d'entrainement que j'ai réussi. Le jour où je suis allé au championnat et que l'on m'a appelé, pour moi, c'était la double victoire et pas juste une médaille.
Saïd Amzil
C'était quelle médaille ? Championne de France de Mind Mapping. C'était magnifique. C'était la consécration de tout ce qui s'était passé pendant que j'apprenais, mind mapping, mind mapper, etc.
Il faut savoir que pour participer à ces jeux, on devient athlète du cerveau. En fait, si tu veux, une année auparavant, j'avais du mal à me concentrer. lire des livres, c'était compliqué.
Et je me dis que je suis passé de ça à... parvenir à me focaliser sur un entraînement intensif. Devenir championne. A un moment donné, il y a un truc qui a switché... j'ai évolué... C'est double victoire pour moi.
Saïd Amzil
C'est magnifique. Franchement, c'est extraordinaire. Je reviens pour rebondir sur l'histoire des tornades. J'ai même envie d'affirmer "heureusement qu'on a des tornades très tôt dans la vie pour nous aider à atteindre de grands objectifs". Il va y avoir des tornades et des avalanches.
Tu vas tomber, puis te relever. C'est ça qui va te donner la musculature pour pouvoir continuer. Là aujourd'hui, toi, t'es championne de mind mapping. Tu as fait de la lecture rapide... Donc tu maitrises le su- jet ?
Tu accompagnes aussi des gens. Explique-moi ce que tu fais exactement. Qui est ce que tu accompagnes et quels sont les résultats que tu leur permets d'obtenir ?
Djamila Boukhalfa
Je forme à l'outil mind mapping. Si tu veux, je me suis rendu compte que par- mi les gens qui se formaient au mapping, il y a ceux qui continuent et qui ont une certaine autodiscipline. Et ceux qui ne continuent pas, en fait. Pourquoi? Parce que ce sont des personnes qui ont besoin d'être cadrées et accompagnées de manière plus poussée.
C'est souvent les personnes qui ont mille idées en tête; multipassionnés (cerveau en ébullition) et ont du mal à se focaliser sur une idée après l'autre. Si tu veux, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de personnes avec ce profile qui venaient vers moi.
Je me dis :
"je pense que je peux les aider, parce que moi même, je suis quelqu'un qui a beaucoup d'idées. J'ai carrément un dossier avec beaucoup d'idées qui me viennent en tête.
Saïd Amzil
C'est génial ce que tu dis.
Par exemple, Dans mes formations, j'ai des gens qui ont beaucoup d'idées de business et qui ne savent pas par où commencer ou comment choisir la meilleure idée. Donc toi, tu les aides, à cadrer tout ça dans un mind mapping. C'est ça ton accompagnement ?
Djamila Boukhalfa
Mon accompagnement permet d'être plus productif de manière digeste et neuro ergonomie, car tu vas t'adapter à ce cerveau qui en ébullition. C'est une réalité et c'est parfois énergivore.
Saïd Amzil
Justement, tu parles de neuro ergonomie. Ce sont des concepts qu'on entend de plus en plus aujourd'hui parce qu'on a accès aussi à des découvertes neuroscientifiques, etc. Il y a un vrai développement dans ce marché, mais rien à l'école.
On utilise toujours les mêmes stratégies, les mêmes techniques d'apprentissage. En France, la norme, c'est ce qu'on faisait déjà en 90. Donc, qu'est ce qui fait que l'on reçoit donc toutes ces informations-là qui nous aident à être beaucoup plus productif ? Studieux, etc.
Et quand on les retrouve pas dans l'Éducation nationale. Est ce que vous avez une explication en comparaison à ça?
Djamila Boukhalfa
En France déjà, le changement, c'est un peu mal vu. Peut-être que la priorité n'est pas là-dedans, malheureusement.
Saïd Amzil
Intelligents, eux ? Ce n'est pas notre priorité. On verra en 2045. On le sait aujourd'hui ? L'Éducation nationale prend du temps pour implanter des choses. Quel conseil tu donnerais à des étudiants aujourd'hui ?
Djamila Boukhalfa
J'ai été étudiante et j'ai fait des études supérieures. J'ai fait un master en langues étrangères et une licence en droit.
Saïd Amzil
C'est pour cette raison également que le mind mapping, ça a fait "wow!" Parce que tu t'es dit ah ouais, mais si j'avais eu ça à l'école, j'aurais gagné au moins un mois de nuits blanches déjà.
Djamila Boukhalfa
Exactement. Ah oui, mais des nuits blanches, j'en ai fait. Et je me rappelle encore. Et pour les étudiants, un conseil, c'est s'adapter au fonctionnement de son cerveau.
Et pour ça, le sommeil, bien dormir, c'est important aussi. Il faut sa- voir que notre cerveau travaille pendant qu'on dort. On a besoin de suffisamment de sommeil pour qu'il puisse faire ce qu'il a à faire durant la nuit. Bien s'organiser pour réviser tout au long de l'année et pas attendre la dernière minute et de faire par petits pas.
Pas besoin de réviser tous les soirs pendant deux heures, mais utiliser l'effet cumulé que l'on peut utiliser même en entreprise. Chaque jour un petit pas. Utiliser des moments stratégiques après manger, ce n'est top. Ce n'est pas efficient du tout.
Ouais, c'est clair, c'est vrai ça. Le meilleur des moments, c'est le ma- tin très tôt, cependant il faut pouvoir le faire.
Saïd Amzil
Tu te lèves à quelle heure le matin ?
Djamila Boukhalfa
Le matin, je me lève à 7 heures.
J'ai utilisé cette semaine les données personnelles que Facebook avait collectées sur moi. Je les ai récupérées, je les ai mis dans un logiciel et donc ce logiciel me donne beaucoup d'informations sur mon moi. La façon dont je travaille etc...
Et donc, je vois que bien que je me réveille à 5 heures, là où je suis plus productif, c'est-à-dire 10 heures.
Donc oui, le matin, mais pas forcément super tôt. Je sais que certaines personnes à qui j'avais conseillé de se lever très tôt. Elles se levaient très tôt et ce n'est pas forcément adapté à elles parce qu'elle se couchait très tard aussi.
Il y a un engouement autour du Miracle Morning sur se lever tôt. Quand on n'y arrive pas, on peut culpabiliser. Quand tu as beaucoup d'idées et que ton cerveau travaille beaucoup, tu as besoin de beaucoup plus de sommeil. Il faut s'adapter aussi à comment à qui on est.
Il faut s'écouter et puis adapter les stratégies à sa propre personne.
Saïd Amzil
J'ai une question justement par rapport à ta thématique : le fait de l'accompagner des gens qui ont une multitude d'idées. Donc là, aujourd'hui, par exemple, quelqu'un a un projet.
Il veut lancer une entreprise. Il y a 36.000 idées et ce sont des idées qui sont totalement différentes. Toi tu les aides à mettre de l'ordre dans leurs idées. Est-ce qu'ils apprennent aussi, une méthodologie leur permettant de faire des choix plus efficients par la suite ?
Djamila Boukhalfa
Clairement, pour pouvoir faire des choix - on va parler mind mapping, car ça aide aussi à prendre des décisions. Tu vas avoir une vision globale. Tu vas utiliser les deux hémisphères.
L'idée, c'est d'arriver finalement à utiliser autant le cerveau droit cerveau que le cerveau gauche pour prendre des décisions et cette vision générale te permet de prendre des décisions et tu arrives à voir si c'est viable. Je trouve que c'est un excellent outil.
On en parle de métacognition, c'est quand on a une visibilité sur nos pensées et ça permet de prendre plus facilement une décision derrière. Après, il y a un élément vraiment très important, c'est le lâcher prise. Pour des personnes qui ont beaucoup d'idées, choisir c'est renoncer.
Saïd Amzil
Djamila, on va passer à la question sur l'entrepreneuriat. Comment tu fais pour passer de salarié ou qui sort de l'école en un entrepreneur. Est-ce qu'il y a un cheminement ? Est-ce que ça a été difficile pour toi ou est ce que ça s'est fait naturelle- ment.
Djamila Boukhalfa
Déjà en 2017, j'avais l'envie de mettre à mon compte. Je ne savais pas encore dans quoi. Je savais que j'avais une âme d'entrepreneur.
Quand j'étais là, j'étais marié pour me faire des sous, je faisais du Henné. Je faisais ce pourquoi j'étais doué, tout ça. Je m'étais fait même des cartes pour qu'on puisse m'appeler. J'avais commencé comme ça.
Après, là où je travaillais. Mais je m'y sentais pas forcément bien. Je me suis rendu compte que j'ai une valeur qui est très importante pour moi. C'est la liberté. J'aime beaucoup me sentir libre.
Et ça, ça a été un moment donné, c'est plus fort que tout. Ça n'a pas été facile.
Saïd Amzil
Alors explique-nous comment ça s'est passé ?
Djamila Boukhalfa
C'est surtout grâce à l'entourage. à un moment donné dans ma vie, je me suis entouré de personnes ambitieuses, qui avaient l'énergie d'entreprendre.
C'est vrai que cette énergie collective, au travers d'ateliers comme la lecture rapide, ça m'a aidé à passer à l'action, parce qu'il se passe quelque chose au niveau énergétique. En vérité, ce que j'ai fait, c'est que je me suis entouré d'entrepreneurs, futurs entre- preneurs, et ça m'a poussé à le faire. C'est vrai que j'avais peur de me lancer.
Et puis, un jour, je me suis donné une date limite. Je me suis dit : "tel jour, tu dois en- voyer ton document pour être immatriculée". En fait, j'ai fais ça en mode : "je ferme les yeux ".
J'essaie de dépasser ça et assez vite, parce que quand on la comprend, trop de questions et on se bloque soi-même. Donc, j'ai essayé. C'est un peu la technique entre guillemets des cinq secondes. Mais bon, ce n'est pas cinq secondes, mais un petit peu.
Saïd Amzil
C'est un challenge qui est dans ta tête. Et du coup, personne ne peut te com- prendre, à l'exception de ceux qui sont dans l'entrepreneuriat. Je pense que le fait de t'être entouré de personnes qui entreprennent, etc.
Ça, ça vous a tous aidé à aller de l'avant ; parce vous avancez dans la même direction. Donc, c'est plus facile.
Djamila Boukhalfa
Il y a un autre élément plus profond et qui me drive intérieurement. En fait, je me suis rendu compte au fil du temps que je faisais aussi par rapport à mon père.
Mon père qui n'est pas aller au bout de ses projets. Il a toujours voulu entre- prendre et ça a toujours été un sujet de discussion où on sentait qu'il y avait des regrets. Et mon père, c'est quelqu'un qui a beaucoup, beaucoup d'idées. Je ne sais pas le nombre de fois où il m'a dit :
"Ah, on pourrait inventer ça..."
Je me souviens qu'il destinait. Il avait beaucoup, beaucoup d'idées. Il a fait beaucoup de choses.
Saïd Amzil
Excellentissime. Tu veux lui dire qu'il a été un bon formateur, en tout cas.
Djamila Boukhalfa
En fait, c'est ça. Il m'a formé. Si je réussis, lui aussi aura réussi.
Saïd Amzil
C'est clair. Quand tu as des enfants leur réussite, c'est la tienne. OK, Amina, merci beaucoup. J'ai encore des questions par rapport à cette partie entrepreneuriale. Souvent, je fais des consulting avec des gens pour leur stratégie webmarketing. Et donc, la première question que je pose fréquemment : tu veux générer combien ?
Il y a une gène qui s'installe. Est ce que toi, tu as cette gêne par rapport à l'argent ou pas?
Djamila Boukhalfa
Au début. Au début, j'ai eu une gêne par rapport à l'argent. C'était difficile pour moi de poser un prix, si bien qu'au début, disons les choses telles qu'elles sont, je me bradais.
J'avais l'impression que si c'était trop cher, on n'allait pas venir. Très honnêtement, en toute transparence, je proposais des ateliers Mind mapping à 60 euros la journée.
Saïd Amzil
Je vais en parler aux représentants du travail en France parce que là, tu res- pectes pas du tout le droit du travail.
Djamila Boukhalfa
C'est seulement en avançant et en regardant ce qu'il y a autour. Et puis, quand tu vois que finalement, on est quand même championne.
Saïd Amzil
Surtout, le résultat que tu permets aux gens d'obtenir, c'est absolument énorme. Une personne est bloquée avec ses idées dans la tête qui n'arrive pas à les matérialiser, elle peut rester comme ça pendant 10 ans, 15 ans, 20 ans. Et puis se dire oui, tu vois, je n'étais pas fait pour ça.
Il créé des croyances qu'il transmet à ses enfants, puis à ses autres enfants. C'est toute une génération qui fait rire.
C'est vrai. Il faut vraiment comprendre. Au début, c'est normal de travailler plus ou moins gratuitement parce que c'est une forme d'entrainement aussi. Et quand t'es champion, après et que le nombre de personnes que tu as aidées est de plus en plus important.
À un moment donné, il faut au minimum s'aligner sur les prix du marché. Ou même, franchement, challenger le marché pour aller un peu plus haut. Parce que moi, je trouve que dans ce domaine-là, il y a ceux qui vendent bien, qui se vendent bien et une grande partie du marché qui fait des prix pas chers du tout.
Donc, comment faire pour augmenter les prix? Parce que quand t'as des client ha- bituel, etc.
C'est toujours un peu délicat d'annoncer : "je double mes prix." Comment tu as fait justement?
Djamila Boukhalfa
En fait, je suis monté crescendo. Puis après, j'ai changé aussi mes offres. C'est à dire qu'au début, je ciblais un peu tout le monde. Puis, on se rend compte que ci- bler tout le monde, c'est pas top d'un point de vu marketing.
Saïd Amzil
Déjà, c'est pas top. Puis toi, si tu cibles un public particulier - Notamment les gens qui ont beaucoup d'idées - c’est même plus facile pour toi, car tu te développes plus vite. Tu travailles avec un public spécifique, c'est plus facile de les ai- der.
Djamila Boukhalfa
Oui, c'est comme la différence entre un médecin généraliste et un spécialiste. Quand on a un vrai problème, on préfère aller voir le spécialiste. Tu galères à avoir un rendez-vous. Les honoraires sont plus importants, mais on est plus rassuré.
Saïd Amzil
Je ne connais pas encore bien ton travail, mais une chose est sûre, c'est que ton élément de différenciation au niveau positionnement, on l'a et on a aussi quelque chose. t'es quelqu'un de dynamique, positif.
Ta force, c'est cette énergie que tu transmets aussi. Ton enthousiasme, c'est 50% du travail et tu vois, tu l'a déjà. Alors toi, aujourd'hui, tu es passé des tornades à Djamila ensoleillée. Du coup, du coup, qu'est ce que tu dirais à la Djamila d'il y a 10 ans ?
Djamila Boukhalfa
Djamila, déjà patience ! Tout n'est que temporaire. Et surtout, les tornades de la vie sont là pour faire ressortir le meilleur de toi-même... le nectar ! Aie confiance en la vie.
Et si tu vis cette épreuve-là, c'est peut-être qu'il a des choses à changer en toi. Ce n'est pas pour te faire chier Djamila.
C'est juste parce que tu as encore deux ou trois petites choses à apprendre pour faire sortir le meilleur de toi-même. Donc, dis merci à ces épreuves et celles qui viendront sur ton chemin par la suite.
Saïd Amzil
Il y en aura d'autres, mais il y aura aussi d'autres compétences pour pouvoir les surmonter.
Djamila Boukhalfa
Djamila, comment on fait pour continuer l'aventure avec toi? Alors ce que tu proposes aujourd'hui, c'est des accompagnements de coaching, des ateliers ? Tou- jours pas.
Djamila Boukhalfa
Oui, je propose continuellement des ateliers.
Saïd Amzil
Comment on fait pour se mettre en contact avec toi ? Pour prendre un consu ting ou pour réserver sa place avec le spécialiste ?
Djamila Boukhalfa
Venez vers moi sur Instagram.
Saïd Amzil
Vous avez le lien qui accompagne cette vidéo.
Djamila Boukhalfa
Je suis vraiment active sur les réseaux sociaux. Je privilégie le contact humain.
Saïd Amzil
Ça, c'est génial. En tout cas, je pense que ça conviendra à beaucoup de personnes, surtout aujourd'hui où notre attention est prise en otage par 36 réseaux sociaux, la famille, les problèmes, les tornades, les projets, etc. Et donc, finalement, je pense que ça ne peut être que bénéfique par la volonté de Dieu.
En tout cas, moi, je te remercie beaucoup d'être intervenu chez nous. J'espère qu'on aura l'occasion de te revoir. Longue vie à ton activité et j'espère que tu continueras à grimper et à nous faire profiter de ses connaissances in-cha-Allah.
#19 - Djamila Boukhalfa - Athlète du 🧠