💜 Bulletin Puits100 🚀
Impact Show avec Saïd Amzil
#10 - Ikigai - Comment trouver sa voie par Ines
0:00
-34:22

#10 - Ikigai - Comment trouver sa voie par Ines

Dans ce nouvel épisode d’Impact Show, j’ai le plaisir d’accueillir Ines, coach Ikigai.

Elle aide les femmes à trouver leur voie par le biais de plusieurs outils puissants, dont l’Ikigai.

Un échange impactant dans lequel elle nous parle de son parcours et de la méthodologie utilisée pour trouver sa voie.

Retranscription

Saïd Amzil

Salam mes impacteurs. Bienvenue dans ce nouvel épisode d’impact show. L’article d’aujourd’hui est un peu différent des autres. Je vais vous présenter in extenso mon entretien avec Ines, coach et profiler experte en IKIGAI.

- Salam Ines, c’est un plaisir et un honneur de t’avoir ici aujourd’hui. Alors, je vais te laisser te présenter et nous dire ce que tu fais ?

Ines

- Salut à tous, merci pour l’invitation. C’est un honneur et un plaisir pour moi d’être là aujourd’hui. Alors, je m’appelle Ines, coach, profiler experte en IKIGAI. En d’autres termes, j’accompagne les femmes mais également les hommes (90% sont des femmes), à trouver leur voie professionnelle. J’utilise la méthode IKIGAI, principalement dans mes coachings, pour aider les femmes à trouver le métier qui correspond à leur valeur. Je suis convaincue qu’on ne peut être heureuse et épanouie, si on n'est pas à sa juste place.

Saïd Amzil

- C'est génial, parce que je pensais que dans ton activité, tu ne faisais que de l'enseignement d'IKIGAI. Tu accompagnes les femmes à trouver une voie professionnelle en utilisant l'IKIGAI.

Mais qu'est-ce que l'IKIGAI ?

Ines

-IKIGAI est un terme japonais. IKI veut dire vie et GAI valeur, on peut traduire par valeur de la vie. IKIGAI, c'est vraiment cette raison qui fait décider de vivre un nouveau jour.

Cela vient de l'île d'Okinawa au Japon, où sont recensés plus de 65 000 centenaires, sur cinq régions. Okinawa concentre le plus de centenaires au monde. Pour eux, IKIGAI est une philosophie de vie et non une méthode.

C'est un art de vivre disant qu'on ne peut être pleinement épanoui, si on ne trouve pas de sens. Aussi, tout le monde connaît les Japonais pour leur hygiène de vie très saine, leur alimentation, leur propension à pratiquer une activité physique, même à un certain âge, etc. C'est grâce à leur mode de vie qu'ils vivent longtemps et sont heureux.

Saïd Amzil

- Comment as-tu découvert l'IKIGAI ?

Ines

- Quand j'ai décidé de me lancer dans le coaching, j'étais comptable pendant sept ans. Dans ma vie personnelle comme professionnelle, j'ai vécu pas mal d'épreuves douloureuses et j’ai compris, quand j'ai trouvé ma voie, mon IKIGAI, à quel point c'était important d'être à sa juste place.

Quand je me suis lancée dans la formation de coach, ça a été une réelle révélation. Je suis passionnée et j'aime le mode de vie japonais.

Quand je suis tombée sur l'IKIGAI, j’ai lu des livres, de petits articles sur internet et ça m'a parlé de suite. J’y ai vu tous les principes réunis permettant de trouver sa juste place et de faire quelque chose en relation avec ses valeurs".

C'était le 14 septembre 2018, un vendredi, mon dernier jour de travail en tant que comptable, salarié. Quand je suis sortie ce vendredi soir-là, j'ai pleuré de joie, contente de plonger dans le coaching. Pourtant, j’étais sans le sou ni plan défini. Et c'est ce que je veux apporter à ceux qui croiseront mon chemin.

Saïd Amzil

En combien de temps tu as trouvé ton IKIGAI, était-ce une démarche ?

Ines

Cela m'a pris des années et je veux éviter cette épreuve aux autres. De mes 16 à 23 ans., j’ai vécu le drame du "premier amour", accompagné de violences physiques et psychologiques.

Alors je me suis accrochée à mes cours de comptabilité comme une bouée de sauvetage. J'étais dans une sorte de trauma et donc jusqu'à mes 22-23 ans, je n'étais pas dans une démarche de trouver ce qui m'animait vraiment. Je faisais ma compta et c'était tout. Ma seule préoccupation était de m'en sortir, de survivre.

Avais-tu conscience d’être en mode survie étais-tu en mode Walking Dead ?

Je suis passée par trois phases. Je n’avais pas conscience de ma situation. Ensuite, j'ai pris conscience que j’étais en mode survie et j’ai senti l’obligation de m’en sortir, de retrouver ma liberté, dont on m’avait littéralement privé. J’avais la claire conscience qu'il fallait me battre pour m'en sortir sur le plan personnel. Le niveau professionnel n'était pas ma priorité.

Du coup, quand j'ai réussi à me sortir de cette situation personnelle, seule, parce que j'ai fait l'erreur de ne pas en parler, je me sentais mieux personnellement.

Cela a pris du temps, un an, un an et demi encore, j'étais dans un état de stress post-traumatique. J'ai continué dans la compta. J'ai commencé avec de l'alternance CDD, puis un CDI, etc.

Et là, je suis retombée dans le mode inconscient, automate. Je pensais aller bien, parce que ça allait mieux dans ma vie personnelle, mais dans ma vie professionnelle, je me suis rendue compte que ça n'allait pas du tout. J'ai repris ma liberté dans ma vie personnelle, mais pas du tout dans ma vie professionnelle.

Et je l’ai compris quand je me suis demandé si j’allais faire cela jusqu'à la fin de ma vie. La réponse était évidente : non. Je me suis dit que je ne pouvais pas continuer. Et cela m'a bloquée et j'ai persisté dans l'erreur.

Culpabilisant, je me parlais à moi-même en me disant que j’étais financièrement bien payée, j’avais un toit, j’étais indépendante et que je n’avais pas à me plaindre.

Là, j'ai pris conscience qu’il fallait que je change de voie. Ce qui s'est passé dans ma vie personnelle s’est répercuté dans ma vie professionnelle. Les gens m'appelaient coach, parce que toute ma vie, j’ai demandé aux autres s'ils avaient des objectifs et je leur cherchais des solutions.

Mon entourage m'appelait la coach mon passé fait d’épreuves m’y destinait aussi et j'ai rencontré Dieu, car je n’étais pas croyante. Comme tout le monde m'appelait la coach, je me suis dit que ce serait un métier plutôt sympa. J’ai commencé à me renseigner, à me former et cela a été une révélation. Je me suis dit que c'est exactement ce que je voulais.

Ton expérience t’a permis d’accompagner beaucoup de gens. Quel message adresserais-tu à ceux qui vont au travail en mode zombie ?

Je leur dirais qu’il faut la volonté de s'en sortir, car derrière chaque épreuve, il y a un message, une sagesse, une leçon. Dans n’importe quelle situation, le plus important est de prendre conscience, de faire une introspection. Déjà, il faut avoir conscience de qui on est, pour savoir où l’on va. 

On ne peut pas trouver le métier et la vie qui nous correspondent, si on ne sait pas qui on est et malheureusement, beaucoup de personnes ne savent pas répondre à cette question. Qui suis-je ? Donc, par des vidéos YouTube, des livres en développement personnel ou en faisant appel directement à un coach ou un thérapeute, il faut vraiment prendre le temps de faire cette introspection. 

Qu'est-ce qui attire attire aujourd'hui, de plus en plus de gens dans le développement personnel ? Et l'IKIGAI, tu le classes dans le développement personnel ? 

Oui tout à fait !

Je pense que c'est grâce aux personnes qui, comme toi, ont cette envie de transmettre, d’impacter le monde, de mettre en avant le développement personnel, spirituel et professionnel. Il y a de plus en plus d'acteurs qui permettent de rendre cela visible. Je pense aussi que tout ce qui est burnout, burout, brownout, ... 

C'est quoi ça justement ? Burnout, je connaissais, pas les deux autres.

Burout, c'est le fait de s'ennuyer à mourir au travail ; brownout, c’est le fait de ne trouver aucun sens à ce qu'on fait. Je crois que ce sont deux maladies professionnelles, qu'on ne met pas assez en avant, comparé au burnout, qui est très connu et qui doit être plus présent, je pense.

Tout cela fait que les gens se questionnent de plus en plus. Avec l'épisode de la covid qui nous a mis à l'arrêt, au confinement, d’aucuns n'ont eu d'autres choix que d'être face à eux-mêmes, de se poser des questions existentielles et d'y répondre.

C'est pour cela que je parle d'introspection, de connaissance de soi. Et il ne faut pas attendre une épreuve ou un drame, pour s’y activer car cela nous fait grandir.

Aujourd'hui, tu accompagnes des gens à trouver l'activité professionnelle qui leur correspond. Comment bénéficier de tes services ? 

Cela se passe en 2-3 mois. Je fais des coachings individuels, personnalisés, en one-to-one. C’est le même objectif. Ce sont juste des exercices différents et cela se passe de différentes manières. Dans mes coachings, il y a la partie coaching pur et une partie de profiling. Le coach est un accompagnateur de réflexion et non, comme les gens pensent, quelqu'un qui te dise quoi faire.

Dans mes coachings, il y a une partie mentoring où j'accompagne dans la réflexion, pour que le coaché puisse trouver ses propres réponses, lesquelles sont toujours en soi, il faut juste se poser les bonnes questions.

Moi, j'accompagne à la réflexion, à travers des exercices, notamment en PNL, dans la neurolinguistique. Maintenant, il y a aussi la partie profiling. C'est de l'enquête de personnalité, j’interviens en parallèle, pour aider la personne à définir son plus grand talent et pas mal d'autres choses sur sa personnalité, son fonctionnement.

Dans l'introspection, il y a une limite, des choses qu'on ne voit pas, parce qu’elles semblent banales. Là, j'interviens pour éclaircir tout cela. Également, j'utilise un test de personnalité, au début de mes coachings, qui représente la base de l'introspection et on travaille sur ces différents points, pour arriver à la fin de deux mois, à faire un débrief de tous les résultats et définir concrètement, quel métier correspond parfaitement à la personnalité du coaché

On devrait intégrer cela dans les formations entrepreneuriales. On a des outils de gestion de projet, mais ce n’est pas aussi précis et puissant que l'IKIGAI qui regroupe l'aspect personnel, professionnel et également rentabilité.

Comment se fait-il que durant toutes ces années, on n’ait pas pensé à l'IKIGAI ? 

Bonne question, je ne sais pas. J'essaie de faire connaître ce concept qui, pour moi, est la méthode de référence qui regroupe tout ce dont on a besoin pour savoir exactement, la raison pour laquelle on se lève chaque matin et pourquoi on fait des choses.

D'ailleurs, je n’ai pas précisé que dans mes accompagnements, il y a aussi un mois supplémentaire, quand la personne a trouvé son IKIGAI, où on voit comment on concrétise les choses. Faire une introspection, c'est bien, trouver son IKIGAI, c'est l’objectif, mais après, il faut savoir ce qu'on en fait. 

J'imagine que tu ne peux pas coacher 36 000 personnes. C'est un peu le problème du coaching.

Du moins, c'est relatif, parce que cela permet aussi de donner des conseils personnalisés. Moi, je suis un fan de formation en ligne. Est-ce que tu penses initier une formation en ligne ? 

Non, quand je parle de coaching de groupe. Là justement, je suis dans le lancement de la prochaine session. C'est un coaching qui, depuis un an, se présente sous la forme d'une formation en ligne où tu as une plateforme sur laquelle tu t’inscris en ligne, avec une série d'exercices de coaching pour décortiquer chaque cercle de l'IKIGAI et trouver son IKIGAI.

L’enquête de personnalité pure ne peut pas être faite en groupe, c'est une formation en ligne, mais c'est en même temps, un coaching de groupe. C'est-à-dire que je ne prends pas beaucoup de personnes.

Là, j'en prends 15 maximum. Donc, c'est vraiment un petit groupe de façon à ce que je puisse au quotidien, interagir, faire des coachings sur zoom, un groupe sur WhatsApp, pour échanger pendant un jour du mois, pendant deux mois. Je réponds à toutes les questions et cela me permet d'accompagner plusieurs personnes en même temps, de les suivre, d'être disponible. Et ce qui est incroyable avec ce coaching de groupe, c’est la solidarité.

Franchement, quand j'étais sur ton site la première fois, j'ai dit : "mais en fait, c'est une marketeuse".

Est-ce que le passage de coach à marketeuse a été facile ?

En fait, il y a eu des phases difficiles, mais globalement ça va. Quand j'ai découvert le marketing, j’ai vu tout ce qu’il y a comme outil. Mais j'ai eu ce blocage au premier abord, car quand je travaillais avec des commerciaux en étant comptable, on a vu que ce n'est pas le même type de marketing que nous les entrepreneurs avons en formation en ligne, etc.

Le problème des personnes qui sont dans l'accompagnement, coach, thérapeute, est qu’elles répugnent à franchir certaines limites, pensant juste se spécialiser à aider les gens, alors que tout le monde, à travers n'importe quel métier, contribue à aider les gens.

Je veux impacter un maximum de personnes, je veux vraiment que chaque personne qui croise mon chemin, découvre son IKIGAI. C'est ma mission de vie. Donc, si je ne l’accomplis pas, je ne vis pas. Le marketing, c'est un outil qui permet de se rendre visible. Convaincue d'apporter de la valeur, si je ne me rends pas visible, c'est grave.

Tant que je reste fidèle à moi-même, à mon IKIGAI, mes valeurs, je reste authentique, il n'y a pas de problèmes. 

C'est bien qu'on ait des vendeurs comme toi, comme moi, qui se lancent dans l'entrepreneuriat et qui proposent des produits de qualité. Quand on a un produit qui peut vraiment aider les gens, ça devient une responsabilité de le vendre." 

Que dirais-tu à Inès d'il y a 10 ans ?

Je lui dirai que si Dieu t’éprouve, c'est que Dieu t'aime. C'est très pertinent. C'est grâce à ces épreuves que je ne regrette absolument rien de ce que j'ai vécu. Je ne veux même pas revenir en arrière, je ne regrette rien et je me dis que c'est grâce à tout cela que je suis là aujourd'hui. Si Dieu t'éprouve, c'est parce qu'Il t'aime. Il y a une suite positive à tout cela. 

C'est extraordinaire, je crois qu'elle t'a entendue, parce que quand je vois la personne qu'elle est aujourd'hui, on n'a pas du tout l'impression que tu as vécu des épreuves.

C'est comme si tu avais utilisé tout cela pour devenir qui tu es aujourd'hui : une personne qui impacte énormément de gens, qui est très inspirante et à mon avis, on n'a pas fini d'entendre parler de toi. 

Merci Saïd, pour ces mots, j'essaie en tout cas.

Est-ce que tu pourrais donner des conseils aux impacteurs par rapport à l'IKIGAI, à la vie professionnelle, à ton activité ?

Un conseil, c'est compliqué, mais je peux en donner deux petits, dont l’un c'est l'introspection. Se connaître, c'est la base.

La deuxième chose, je pense à la peur, parce que très souvent, ce qui nous bloque, c'est la peur de l'échec, la peur de réussir, la peur de l'inconnu, la peur du jugement des autres ; bref, il y a beaucoup de peurs qui nous bloquent. Il faut se rendre compte quand on a peur d'une chose, que derrière cette chose, il y a forcément des trucs incroyables.

Donc, la peur en réalité, c'est positif. Derrière cette peur, il y a quelque chose de très positif. On n'a pas peur de l'échec, en réalité, on a peur de ne pas savoir y faire face. En fait, ce dont on a peur est lié à l'adversité.

Donc, il faut anticiper un maximum de choses et se préparer au maximum, travailler sur ses peurs socio-psychologiques, se questionner au maximum et foncer.

Je te remercie beaucoup, c'était un vrai plaisir. Je pense qu'on aura pas mal de Feedback par rapport à toutes les informations que tu as données. Comment continuer l'aventure avec toi ? Donc, il y a, tu disais, une formation, il y a du coaching, il y a ton site internet.

Est-ce qu'il y a d'autres façons de se connecter avec toi ? 

Alors, il y a un site internet zdkcoaching.com, il y a toutes les infos sur Instagram. Je suis très accessible sur Instagram, sur zdkcoaching, je fais pas mal de live, je réponds même à tous les messages.

Récemment, j'ai lancé un podcast que vous retrouvez sur Apple podcast, Deezer Spotify, podcast addict, qui s'appelle "IKIGAI" avec un point d'exclamation. 

Merci Ines. Tu seras toujours la bienvenue. On aime ce que tu fais et on espère te voir continuer à évoluer incha’Allah. 

C'est gentil, merci Saïd.

Merci à toi. Check !

Kounsaidan !

J’espère chers impacteurs que vous avez aimé cet entretien avec Ines ! N’hésitez pas à partager cet article, aussi disponible en vidéo ici.

1 commentaire
💜 Bulletin Puits100 🚀
Impact Show avec Saïd Amzil
Saïd Amzil est le fondateur du programme WMA.
Entrepreneur depuis 2011, il aide plusieurs milliers de personnes chaque année à créer une vie et un business qui impactent le monde sur plusieurs générations.
Cette émission est l’occasion d’offrir toutes les stratégies pour penser, construire et développer un business en ligne qui vous rend libre.
Que vous cherchiez une idée de business, un moyen de développer un branding authentique, d’attirer du trafic et des visiteurs ciblés, d'augmenter votre chiffre d’affaires ou même d’automatiser vos ventes, vous êtes au bon endroit.
80 000 € investis en 5 ans pour se former en Webmarketing, Mind Setting et Développement personnel, Saïd dispose d’un trésor de connaissances qu’il met à votre disposition dans ce Podcast.
Il évoque également ses réussites et ses échecs afin que vous puissiez profiter d’un retour d’expérience transparent et authentique.
Dès que le top départ est donné, la distribution commence.
Servez-vous.
Expérimentez.
Impactez !